Face aux communiqués et déclarations du sommet de l’Alliance atlantique
(réuni à Varsovie les 7 et 8 juillet), l’ensemble de la classe
dirigeante européenne, gouvernements et oppositions, reste muette. Et
pour cause : l’Otan dénonce un prétendu bellicisme russe et contraint
les États membres à acheter toujours plus d’armes états-uniennes.
Un chèque en blanc pour la guerre, que les représentants de l’Union européenne ont remis aux États-Unis.
Énoncée pleinement dans le communiqué approuvé le 9 juillet par le
Sommet : un document en 139 points —rédigé par Washington quasiment
exclusivement avec Berlin, Paris et Londres— que les autres chefs d’Etat
et de gouvernement, y compris le Premier ministre Renzi, ont signé les
yeux fermés.
Après s’être agressivement étendue à l’Est à l’intérieur du territoire
de l’ex-URSS et avoir organisé le putsch néo-nazi de la Place Maïdan
pour ré-ouvrir le front oriental contre la Russie, l’Otan accuse la
Russie d’« actions agressives, déstabilisation de l’Ukraine, violation
des droits humains en Crimée, activités militaires provocatrices aux
frontières de l’Otan en Baltique et Mer Noire et dans la Méditerranée
orientale en soutien du régime syrien, volonté démontrée d’obtenir des
objectifs politiques par la menace et l’utilisation de la force, et une
rhétorique nucléaire agressive ».
C’est une véritable déclaration de guerre (même si l’Otan assure qu’elle « ne cherche pas la confrontation avec la Russie »)
SUITE...
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